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Les phobies

Phobies spécifiques:

Symptômes:

Les phobies spécifiques comportent plusieurs types de symptômes :

  1. une peur intense des objets ou situations précis (phobie des animaux, peur de prendre un avion…),

  2. des conduites de réassurance et d’évitement (affronter ou fuir la situation redoutée).

La peur : définition:

La peur est une réaction universelle qui existe chez tous les êtres humains vivants en réaction à une menace ou un danger.

La peur sert à se protéger et à augmenter ses chances de survie. Dans toutes les espèces, la réaction de peur existe pour que très vite l’animal réagisse face au danger, soit par la fuite, soit par l’immobilisation, soit par le combat. Un sujet qui n’aurait jamais peur se mettrait régulièrement en danger.

Phobies spécifiques : définition:

Il est possible qu’il n’y ait pas de différence fondamentale entre les peurs et les phobies mais simplement une différence d’intensité.

Les phobies spécifiques se caractérisent par une peur intense et durable ressentie lors de la confrontation à des objets ou situations, précis et bien délimités.

Dans la phobie, la peur est très intense, incontrôlable et pousse à la fuite.
L’intensité et l’expressivité de la peur sont évidemment variables selon les individus et selon la proximité de l’objet redouté.

La réponse anxieuse peut parfois atteindre le paroxysme d’une attaque de panique. Elle peut également commencer à se manifester de manière anticipatoire lorsque le sujet redoute ou imagine à l’avance l’éventualité d’une confrontation.


Formes cliniques:

Cette peur intense se manifeste lorsque le sujet est confronté à un objet ou une situation bien précis.

On distingue ainsi plusieurs formes cliniques de phobie spécifique en fonction du type d’objet ou de situation redouté :

  1. phobie des animaux,

  2. les phobies d’éléments naturels,

  3. les phobies liées au sang,

  4. phobies de type situationnel…

Ces différents sous-types de phobie pouvant bien évidemment être simultanément présents chez un même patient.

Diagnostic:

Le diagnostic de phobie spécifique repose sur la présence d’une peur intense et durable ressentie lors de la confrontation à des objets ou situations, précis et bien délimités.

Le diagnostic ne peut être porté que si une souffrance ou une gêne significative est ressentie par le patient, du fait de l’anxiété ou des évitements.

Le sujet a conscience du caractère excessif ou irraisonné de son attitude.
Il est capable de le reconnaître tout en ayant du mal à contrôler son comportement en situation.

Le diagnostic de phobie spécifique est extrêmement simple à poser devant une phobie isolée et limitée. Cependant, la première consultation est rarement motivée par la phobie elle-même.

Il est fréquent que le médecin rencontre le sujet souffrant de phobie spécifique à l’occasion de la prise en charge d’un autre trouble psychiatrique.

 

 

Phobie sociale :

Définition:

C’est l’ensemble des sentiments d’appréhension, de tension intérieure, et de gêne extérieure, déclenchés par le regard d’autrui.

Beaucoup de moments quotidiens peuvent déclencher de l’anxiété sociale : passer une épreuve (examen oral, permis de conduire, entretien d’embauche…), être le point de mire de l’attention des autres (arriver en retard à un cours, faire un créneau devant une terrasse de café bondée…), être assis à table à côté d’une personne qu’on ne connaît pas et à qui on doit faire la conversation…, exprimer son mécontentement (par exemple au restaurant quand la bouteille de vin est bouchonnée, au cinéma quand son voisin fait trop de bruit…).

 


Mauvaise évaluation des situations sociales:

L’anxiété sociale est secondaire à un problème d’évaluation des situations sociales, c’est-à-dire que, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, le sujet a l’impression :

  1. que les autres le scrutent et le jugent, quoi qu’il fasse,

  2. que ce jugement est sévère et critique,

  3. qu’il va entraîner quelque chose de négatif.

Mais elle peut représenter une gêne si elle est trop intense ou chronique. Lorsqu’elle a un impact fort sur le quotidien et sur le vécu du sujet, on parle alors de phobie sociale.

 

Même si des facteurs héréditaires existent, certains facteurs liés à l’environnement contribuent au développement du trouble :

  1. certaines éducations où on attire trop l’attention des enfants sur la méfiance vis-à-vis de ce qui est inconnu ou non familier ;

  2. des modes de vie familiaux repliés sur eux-mêmes, des parents eux-mêmes inhibés ou timides, le fait d’être enfant unique ou l’aîné semble augmenter légèrement le risque ;

  3. des éducations dévalorisantes ou critiques envers l’enfant et ses compétences(1)

Traitement des phobies:

Il existe différentes façons de traiter les phobies. L'hypnose et l'EFT en sont des techniques efficaces. 

En hypnose humaniste, on utilise la thérapie symbolique. Après induction hypnotique par ouverture, le thérapeute demande au patient de symboliser " ce qui provoque sa peur" (objet phobique) puis de le transformer en un symbole acceptable pour son système. 

En EFT ( technique de libération émotionnelle), le thérapeute utilise la mise en exposition du souvenir qui a provoqué cette phobie avec des tapotements sur des zones spécifiques du corps correspondant aux points d'acupuncture ( médecine chinoise). Le patient est "activé" par son souvenir et en même temps son système est mis en sécurité par les stimulations des méridiens. Ceci permet de désactiver la charge émotionnelle négative du souvenir traumatique et ainsi de traiter la phobie.

 

 www.anxiete.fr(1)

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